Retours des giboulées et des jonquilles – les gouttelettes sur les feuilles en brillent :

Une façon aussi d’annoncer mon possible retour à la couleur !
Sujet propre à une saison donnée : photographies en automne, hiver, printemps, été.
Retours des giboulées et des jonquilles – les gouttelettes sur les feuilles en brillent :
Une façon aussi d’annoncer mon possible retour à la couleur !
Surprise, je n’avais encore jamais partagé de photographies de jonquilles ! Enfant, j’en ai pourtant vu tous les ans. Pour moi ce sont surtout des fleurs de sous-bois mais une ville peut tout à fait décider d’en égayer de nombreux massifs, en pleine rue, comme montré sur ce cliché :
La jonquille est une fleur de saison et traditionnellement, ce type de narcisse annonce la sortie de l’hiver. Malgré les perturbations climatiques, les giboulées prennent également part à ces premières floraisons. Pour preuve : une averse de petits grêlons a écourté cette tardive séance photographique.
Quelques exemples applicatifs en dessin et illustration – ici en études de la nature :
Étude de jonquille 2
Maud Dabadie sur MDdrawing + quelques variations dans étude de la nature, jonquille vue de profil sur mon bac-à-sable Yrial in Sight !
Étude de jonquille 1
Maud Dabadie sur MDdrawing
+ étude originale dans jonquille vue de face sur Yrial in Sight
La jonquille est aussi devenue un symbole de la lutte contre le cancer, portant l’idée de l’espoir et de la renaissance.
Pâquerettes écloses aux pelouses vertes – un doux contraste pour cette photographie prise à l’ombre des branches :
Suivie d’un magnifique contraste en plein soleil, pour des clichés toujours en noir et blanc cette année :
Pâquerettes, certes… Mais pissenlit aussi !
Priorité donc ce mois-ci aux fleurs sauvages, peuplant les zones périurbaines et accueillant tantôt les insectes butineurs comme les humains flâneurs !
Deux heures d’une neige qui promptement dégèle… Où l’on dégaine l’appareil plus vite que la glissade pour capturer ces quelques instants gelés ! Trois clichés pris à la pause déjeuner :
J’ai effectué une sélection. De quoi réaliser une série photographique même si les cadrages et les sujets diffèrent. Ce sujet de la neige, ici rare et éphémère, est l’occasion de m’essayer à la solarisation :
Photographie de janvier sous la pluie hivernale et glacée !
Ciel couvert et arbre dénudé, pour un sujet sauvage à jamais figé… Et de beaux reliefs en retour, que l’humidité scintillante sur le bronze :
L’image de la famille, solidaire face aux difficultés. C’est ce que j’y ai vu lorsque je me suis approchée de la statue. D’un côté, les animaux sont représentés aux aguets, oreilles dressées, chacun regardant dans une direction différente. D’un autre, ils sont tous les trois juchés sur le même promontoire, foulant le même sol. Si j’apprécie moins l’idée d’une biche entièrement dépendante du cerf pour sa survie comme sa sécurité, le trio semble soudé – au sens propre comme au sens figuré ! Le groupe apporte une touche de tendresse dans un mouvement inquiet pourtant, de soutien mutuel associé à une composition dynamique et réaliste, presque vivante et mobile dans ce frais paysage statique. Un environnement fourni par le Jardin des Plantes, à Nantes.
Quand arbres et plantes sommeillent, « Les cerfs au repos » émerveillent !
Janvier 2021. Cette année, comme annoncé lors du mash up 2020, je me propose de traiter la photographie en noir et blanc.
En comparaison de Nature apprivoisée, prédateur domestiqué ?, choisir un sujet inanimé facilite grandement la tâche ! L’on peut à loisir tourner autour de la bête sans la déranger ni l’effrayer. En revanche, contrairement au chat domestique, je n’ai bien évidemment pas pu interagir pour en changer la posture et l’expression.
A l’ombre du reconfinement, je partage brièvement quelques photographies d’un nouvel arrivé au balcon : un arbuste aux couleurs de l’automne, chatoyant même sans soleil :
Ce « Nandina » dispose d’un feuillage persistant qui change au fil des saisons. Ici il s’agit d’un « Nandina Fire Power », l’une des deux seules espèces rustiques à pouvoir s’acclimater d’un balcon orienté soleil mi-ombre :
Bien que blanchi par l’eau calcaire (puis par le solvant de la rénovation de façade effectué sans préambule), il s’accroche et profite de son rempotage :
Espérons qu’avec de bons soins, il survivra aux tourments et aux bourrasques du moment – une métaphore appliquée à tous ceux qui montent au front dans cette période difficile…
Jeu de mot pour ce « Raisin d’Amérique » photographié en cette fin septembre sur les bords de Loire à Nantes – ici trois stades de développement pour les grappes rappelant injustement le raisin* attribué à ce « Teinturier » ou « faux vin » :
*Car Phytolacca americana est là encore, une plante toxique pour les hommes comme pour les animaux. Si vous voulez voir une « vraie » grappe de raisin, comestible, rendez-vous sur Raisin – Raison du vigneron !
Nouveau cliché au bord de Loire pour une nouvelle espèce à toxicité notoire…
Ce bras de fleuve, sorte de rivage aux bâtiments ceints de verdure, continue d’accueillir les marcheurs et joggeurs en ces verdoyants murs. Y souffle désormais un tendre et vivant murmure, qui annonce au reste, l’automne et ses froides averses.
Je continue ainsi la photographie de plantes et d’arbustes à baies appelées « drupes » – cf. la publication d’hier sur le Cornouiller.
Entre deux averses fraîchement distillées, l’ombrelle de Cornouiller s’épanouit sur les rives, baignées des premières journées, de l’automne qui arrive :
Vraisemblablement un cornouiller sanguin. Probablement en raison de son écorce rosée… Ou de ses feuilles rougissantes. Mais je ne suis pas experte – ni ne prétend l’être – d’autant qu’existeraient 30 à 50 espèces dans cette famille :
Les baies ou « drupes » du Cornouiller seraient toxiques si ingérées en grande quantité. Ici ses sombres fruits arrondis s’élancent dans un camaïeu qui bruisse, entre les tiges de magenta et de vermillon nuancées, de feuilles chamarrées qui jaunissent ou encore verdissent :
En y réfléchissant, j’avais certainement déjà photographié cet arbuste en 2017, à un stade plus avancé, dans Sentir l’automne sourdre. La surprise, la beauté, comme la nouveauté se trouvent au pas de la porte pour peu que l’on veuille bien y regarder de plus près !
On continue avec une plante elle aussi toxique pour les humains comme pour d’autres animaux mais qui constitue la nourriture presque exclusive de certaines chenilles de papillons :
Camaïeu doré pour ces fleurs de Jacobée, attirant les insectes dans la chaleur de l’été :
Le cliché a été pris en juillet et comme je l’écrivais précédemment dans Loire et Chardons, la rive a été rasée peu après la floraison. De quoi renoncer à quelques espèces de papillons !
Camaïeu rosé pour ces fruits de ricin, aux piquantes allures de bogue pigmentée sur fond de verdoyant jardin :
Si la ricine est le poison le plus mortel au monde, l’huile de ricin reste largement utilisée dans les activités humaines… Notamment en tant qu’ornement – l’arbrisseau photographié ici s’épanouit au jardin botanique de Bordeaux :