Drôle d’oiseau

Y-a-t-il tromperie sur la marchandise ? Je titre de volatile à plume et à écailles, pourtant je partage une carlingue de plastique et de métal !


Cheminement : ici sur mon site de photo MD studio, je parle de rosace architecturale et végétale. En écho au thème de la rosace géométrique, sur mon bac-à-sable dessineux, j’illustre des mandala. Or le thème de ce mois-ci sur Yrial in Sight porte sur les insectes au cœur de mandala. Et quitte à parler d’insectes je pensais à leur prédateur naturel – non pas forcément les insecticides humains mais les oiseaux ! Et voici donc des photos d’un.. Drôle d’oiseau qui peuple autant le paysage citadin que leurs homologues naturels.


Beaucoup à dire sur ce mode de transport… Un transport en commun certes mais l’un des plus polluants. Bref. Habitant sous la ligne depuis des années, les avions font partie de mon quotidien visuel et sonore ! Un cliché s’imposait et si possible, une séquence :

La gestion du contre-jour apporte aussi une ambiance différente. Pour ces deux clichés, la sensibilité est la même, ISO 80 et une focale presque équivalente : F/5 sur la photo de gauche où l’avion était plus proche de moi ; F/6.3 sur la photo de droite où l’avion s’éloignait déjà.

En revanche, le temps d’exposition varie sensiblement et la luminosité change en conséquence : plus claire sur la photo originale de gauche avec une exposition plus longue (1/250ème), et plus sombre sur celle de droite avec le temps d’exposition plus court (1/500ème). Par ailleurs, la pollution lumineuse et atmosphérique rendait initialement le bleu plus terne, dans un gris coloré presque violacé. C’était l’hiver* mais dans mon intention, il s’agissait d’un ciel bleu comme j’ai pu en voir bien net en hiver. D’où un rapide rééquilibrage sous LightRoom.

Ensuite j’ai préféré retourner sur Photoshop, à l’ancienne, pour restaurer un bleu équivalent entre les deux clichés : je souhaitais conserver cette impression d’éloignement entre les deux images mais sans trop de heurt. Aperçu du travail en post prod sous Adobe Photoshop pour saisir le bleu en question :

Recherche d’un bleu presque turquoise en partant du centre de chaque photographie – ici en version comparée.

Ici j’ai procédé avec calque de réglages : la correction sélective sur le cyan et le bleu, en y ajoutant du jaune principalement et en diminuant éventuellement le magenta présent. Je mets en évidence sur fond plus sombre :

Même comparaison des deux photographies coupées au milieu mais en isolant le bleu que je cherchais à trouver pour chacune.

Pour l’exemple, j’ai accordé le bleu sur le centre des photos tandis que sur la bannière sous le titre de cet article, j’ai accordé le coin haut gauche de chaque photographie.

*Décembre 2009, je venais de recevoir le Lumix Panasonic Bridge, DMC FZ38, un appareil photo que j’ai toujours et qui m’a permis de réaliser ces clichés d’avion en vol.

*Les réalisations de Mandala d’insectes sur mon bac-à-sable, un site de dessin, de gribouilles et d’expérimentation !


Dans les deux cas, j’étais sur le mode A / Aperture / Ouverture. Lorsque j’ai pris ces photographies, je ne maîtrisais pas encore le mode de mise au point avec suivi d’objet en mouvement ! Peut-être aurais-je du choisir le mode S / Speed / Vitesse. Ceci dit, un avion vu du sol, même s’il s’approche de l’aéroport, ne « bouge » pas si vite par rapport à l’observateur. Ici, cet article est juste une brève, histoire de revoir les intentions des années précédentes.