Quand les arbres sommeillent, les cerfs émerveillent

Photographie de janvier sous la pluie hivernale et glacée !

Ciel couvert et arbre dénudé, pour un sujet sauvage à jamais figé… Et de beaux reliefs en retour, que l’humidité scintillante sur le bronze :

photo MDstudio | sculpture de 1910 en bronze intitulée "Les cerfs au repos" par l’artiste animalier Georges Gardet | Nantes, janvier 2021
photo MDstudio | sculpture en bronze « Les cerfs au repos » par l’artiste animalier Georges Gardet

L’image de la famille, solidaire face aux difficultés. C’est ce que j’y ai vu lorsque je me suis approchée de la statue. D’un côté, les animaux sont représentés aux aguets, oreilles dressées, chacun regardant dans une direction différente. D’un autre, ils sont tous les trois juchés sur le même promontoire, foulant le même sol. Si j’apprécie moins l’idée d’une biche entièrement dépendante du cerf pour sa survie comme sa sécurité, le trio semble soudé – au sens propre comme au sens figuré ! Le groupe apporte une touche de tendresse dans un mouvement inquiet pourtant, de soutien mutuel associé à une composition dynamique et réaliste, presque vivante et mobile dans ce frais paysage statique. Un environnement fourni par le Jardin des Plantes, à Nantes.

Quand arbres et plantes sommeillent, « Les cerfs au repos » émerveillent !

Janvier 2021. Cette année, comme annoncé lors du mash up 2020, je me propose de traiter la photographie en noir et blanc.


En comparaison de Nature apprivoisée, prédateur domestiqué ?, choisir un sujet inanimé facilite grandement la tâche ! L’on peut à loisir tourner autour de la bête sans la déranger ni l’effrayer. En revanche, contrairement au chat domestique, je n’ai bien évidemment pas pu interagir pour en changer la posture et l’expression.

Nature apprivoisée, prédateur domestiqué ?

La nature en ville se traduit également par la présence d’animaux, familiers ou exotiques, domestiques ou apprivoisés, d’intérieur comme d’extérieur. Une faune que je photographie rarement et dont je ne partage aucun cliché généralement. Exception faite, donc, qui se prête au couvre-feu comme au confinement : le chat d’appartement !

chat domestique | regard de prédateur | photo MDstudio
cliché de janvier | photo MDstudio de chat européen | nature apprivoisée, prédateur domestiqué ?

Même sorti de son « état de nature » et entouré de béton, l’être humain aime souvent à s’entourer d’un ou plusieurs autres animaux – comme cet émérite chasseur de peluches trônant en tigre de salon, tantôt diable sur pattes ou silencieux compagnon. Qu’on ne fie pas à cette paisible apparence, ces « petits carnivores domestiques » apprécient instinctivement les proies de chair et de sang, causant par leur surpopulation quelques troubles environnants.

Janvier 2021. Cette année, comme annoncé lors du mash up 2020, je me propose de traiter la photographie en noir et blanc.


Quelques difficultés à photographier le sujet qui doucement fermait ses yeux ou me regardait tendrement…. Alors que je cherchais à capturer un instant de lueur plus brute, plus sauvage justement. Il m’a fallu détourner volontairement son attention et appuyer sur le bouton promptement ! Je mesure d’autant plus les contraintes des photographes de sujets animés, sportifs notamment.