De pollen ou de graine garni, un jardin épanoui

Espace de création esthétique, alimentaire, voire de soins herboristes et pour diverses espèces dont la nôtre, utilitaire. Évidemment, pour Ville de nature, Nature en ville, je me concentre ici sur le jardin citadin.

Une série photographique essentiellement réalisée d’une traite en 2019, à deux exceptions* près. Et où je m’attarde parfois sur les floraisons – comme celle de l’artichaut ou du tournesol :

Galerie de portraits fleuris où chaque sujet a les racines dans la terre et la tête tournée vers le ciel. Épanoui d’eau et de soleil, ouvert au contact de pollinisateurs. Dans un jardin réjouissant à l’œil comme à l’estomac, pour les humains, les insectes, les oiseaux et les frugivores ou insectivores en général.

L’accent se porte sur certaines étapes d’éclosions et la venue de différents pollinisateurs – dans un jardin rural, un jardin potager de quartier ou une plante s’affranchissant des murs, au détour d’une venelle de faubourg. Pour les textes explicatifs et le nom des espèces photographiées, je vous invite à revoir les photos oneshot anecdote Labeur de butineur sur une fleur, Trompettes de Virginie et Jardin potager de quartier, dont sont issus la majorité des clichés.

*Plus anecdotique encore, j’ai repris ici le Chelidonium Majus photographié dans A fleur de muraille [1] et l’éclosion de l’artichaut commun issu d’une de mes toutes premières séries photographiques : Éclosion de l’hiver, floraison printanière.

Avril | tout en fil

« En avril ne te découvre pas d’un fil ». Surtout ceux des masques barrières !

J’en ai confectionné quelques-uns, comme indiqué dans Fleurs d’intérieur, couture de dure. Je vous épargne les clichés de mes créations, un thème photographique qui ne manque certainement de s’épanouir sur la toile ces derniers temps. Merci à l’Afnor pour son document publié fin mars et à l’auteure de « la couture pour les gourdes » qui m’ont vraiment aidée dans la réalisation. Les tutoriels divers fleurissaient de toute part et, bien que je plussoie à la diversité des méthodes, j’avais personnellement quelques doutes sur la marche à suivre.

Place à une image consécutive aux rapports belliqueux avec la machine à coudre et le 100% coton en tissus ou en fils – j’ignore qui d’elle ou moi a vaincu l’autre ! Finalement, nous avons réussi à faire connaissance, à cohabiter et à nous entraider. Voici donc un amas de chutes colorées, entrelacs de tentacules biseautées, et autres appendices bigarrés :

chutes de tissu, couture du quotidien | photo MDstudio
chutes de tissu, couture du quotidien | photo MDstudio

Même si j’en avais eu l’occasion, je me serais refusée à acheter de nouveaux masques synthétiques, que ce soit pour des raisons sanitaires et civiques (toutes les personnes et professionnels exposés) d’une part, et écologiques d’autre part – la question du recyclage se pose toujours et côté pollution, déforestation et amenuisement de l’habitat naturel, on a déjà fait très fort. Inutile d’en rajouter dans la mesure du possible.

chutes de tissu, couture du quotidien | photo MDstudio
chutes de tissu, couture du quotidien | photo MDstudio

Depuis, les merceries ont ré-ouvert au public, en drive puis en présentiel et il aurait été plus facile de confectionner ces masques si j’avais attendu fin avril. Certain.e.s d’entre-vous connaissent peut-être déjà la ruée vers la popeline, la cretonne ou la toile à drap…

…Le coton : le nouvel or du moment (surtout quand le baril de pétrole se vend en négatif) !