Ici le confinement s’est vécu sous bâches et échafaudages… Le balcon privé de verdure s’est teinté du son strident des instruments* et baigné d’effluves de lourds dissolvants. Sortir et verdir il était temps : capucines à l’abordage, pucerons dans les parages !
Le conifère en alcôve de vert est un Cyprès GoldCrest de Toscane, adopté il y a un an et demi – et placé en garderie pendant les travaux* de réfection. Pour l’anecdote, je jette habituellement mon dévolu sur les promenades en bords de Loire, mais elles étaient également proscrites. Le déconfinement a donc d’abord été synonyme de libération et de re-végétalisation du balcon ! Ici, une séquence en deux photographies de Capucines après la pluie :
Les capucines sont connues sous l’appellation des « amies du jardinier »… Un vrai nid à pucerons ! Le puceron, une redoutable édile dans cette petite municipalité verdoyante, havre de paix et de prospérité en l’absence de prédateur – comme la coccinelle qui se fait attendre.
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* Depuis septembre 2019, les travaux se prolongent et colorent l’environnement sonore : au vibrato des avions et des solos d’hélicos, au trémolo de moteurs et autre crédo de véhicules, les perceuses-visseuses dominent encore cet urbain concerto.