ONE SHOT ANECDOTE
Photographie régulièrement accompagnée d’un petit texte de circonstance, tiré du sujet, du lieu, de l’intention.
Mes oneshots sont des prises de vue solitaires, n’appartenant pas à une série complète, bien que donnant parfois une idée de série à approfondir. Ces photographies sont aussi bien des mémos d’ambiance, de repérage, de situations, que des sources d’inspiration pour le dessin. Et bien souvent, il s’agit de la « photographie du mois » !
La photographie qui suit évoque à la fois les pertes liées à la pandémie (trou de chantier à gauche, personnage à l’envers) et la nécessité de devoir avancer (le dessin de piéton à droite) :
Avançons-nous vers le monde de demain ou celui d’hier ? Monde d’après ou d’avant, on s’y engouffre avec empressement !
…Tandis qu’après les semis de retrouvailles, point de départs qui déraillent ! Quand je dis « en juin, avancer bon train », c’est au sens propre du terme :
Espérons qu’il en germe une transition positive à l’ensemble de la société – ici avec une allégorie photographique de l’arbre soutenant la verrière et symbole de la passerelle entre les mondes, le passage aérien entre les gares Nord et Sud de Nantes :
…Les plants de l’amitié, des terrasses et plus si affinité ! A l’air libre et en société, débute ce mois de mai. Frais, venteux, humide, on sème entre deux éclaircies, on paille entre deux averses histoire de garder au chaud les projets de l’été.
Pour illustrer mon sujet du mois, j’ai simplement opté pour les graines de capucines, issus d’une plante qu’on m’a offerte l’an dernier et dont les petits ont bien prospéré !
Si le paillage est synonyme de prévention et de précaution, vous savez lire entre les lignes ; )
Le dicton « en avril, ne te découvre pas d’un fil » reste bien valable cette année : beau temps et froidure pour un confinement certes relâché mais qui dure. Donc, si l’on désire des clichés avec une lumière rasante ou crépusculaire, on improvise : ici un jeu de lumière entre le ballon d’hélium, recevant la clarté de fin de journée, provenant de la fenêtre (hors cadre, à droite) et distribuant cette lumière singulière sur son environnement. Il apparaît un fort contraste entre la pièce assombrie et surtout, le deuxième acteur de cet instant, le Pachira (arbuste en bas à droite) intensément éclairé par cette source de lumière improvisée, réfléchie de plein fouet par la surface du ballon plastifié. Une expérience juste le temps de la photographie, car ce châtaignier de Guyane n’est pas réputé pour apprécier la lumière directe… Sinon, il crame !
Suite de pâquerettes en fêtes, photographie prise en hauteur cette fois : est-ce que je pose réellement la main sur cette arbre ? Ou seulement un effet de projection dans cette ombre portée ?
A l’inverse, une photographie prise à un niveau intermédiaire – et ainsi accorder un bel effet de perspective à ce chemin ajouré de soleil : pour que la lumière jaillisse entre les branches effilées, caresse l’asphalte dans un léger dégradé, les différences de tonalité sont les bienvenues :
Pâquerettes écloses aux pelouses vertes – un doux contraste pour cette photographie prise à l’ombre des branches :
Suivie d’un magnifique contraste en plein soleil, pour des clichés toujours en noir et blanc cette année :
Pâquerettes, certes… Mais pissenlit aussi !
Priorité donc ce mois-ci aux fleurs sauvages, peuplant les zones périurbaines et accueillant tantôt les insectes butineurs comme les humains flâneurs !
Deux heures d’une neige qui promptement dégèle… Où l’on dégaine l’appareil plus vite que la glissade pour capturer ces quelques instants gelés ! Trois clichés pris à la pause déjeuner :
J’ai effectué une sélection. De quoi réaliser une série photographique même si les cadrages et les sujets diffèrent. Ce sujet de la neige, ici rare et éphémère, est l’occasion de m’essayer à la solarisation :
Photographie de janvier sous la pluie hivernale et glacée !
Ciel couvert et arbre dénudé, pour un sujet sauvage à jamais figé… Et de beaux reliefs en retour, que l’humidité scintillante sur le bronze :
L’image de la famille, solidaire face aux difficultés. C’est ce que j’y ai vu lorsque je me suis approchée de la statue. D’un côté, les animaux sont représentés aux aguets, oreilles dressées, chacun regardant dans une direction différente. D’un autre, ils sont tous les trois juchés sur le même promontoire, foulant le même sol. Si j’apprécie moins l’idée d’une biche entièrement dépendante du cerf pour sa survie comme sa sécurité, le trio semble soudé – au sens propre comme au sens figuré ! Le groupe apporte une touche de tendresse dans un mouvement inquiet pourtant, de soutien mutuel associé à une composition dynamique et réaliste, presque vivante et mobile dans ce frais paysage statique. Un environnement fourni par le Jardin des Plantes, à Nantes.
Quand arbres et plantes sommeillent, « Les cerfs au repos » émerveillent !
Janvier 2021. Cette année, comme annoncé lors du mash up 2020, je me propose de traiter la photographie en noir et blanc.
En comparaison de Nature apprivoisée, prédateur domestiqué ?, choisir un sujet inanimé facilite grandement la tâche ! L’on peut à loisir tourner autour de la bête sans la déranger ni l’effrayer. En revanche, contrairement au chat domestique, je n’ai bien évidemment pas pu interagir pour en changer la posture et l’expression.
La nature en ville se traduit également par la présence d’animaux, familiers ou exotiques, domestiques ou apprivoisés, d’intérieur comme d’extérieur. Une faune que je photographie rarement et dont je ne partage aucun cliché généralement. Exception faite, donc, qui se prête au couvre-feu comme au confinement : le chat d’appartement !
Même sorti de son « état de nature » et entouré de béton, l’être humain aime souvent à s’entourer d’un ou plusieurs autres animaux – comme cet émérite chasseur de peluches trônant en tigre de salon, tantôt diable sur pattes ou silencieux compagnon. Qu’on ne fie pas à cette paisible apparence, ces « petits carnivores domestiques » apprécient instinctivement les proies de chair et de sang, causant par leur surpopulation quelques troubles environnants.
Janvier 2021. Cette année, comme annoncé lors du mash up 2020, je me propose de traiter la photographie en noir et blanc.
Quelques difficultés à photographier le sujet qui doucement fermait ses yeux ou me regardait tendrement…. Alors que je cherchais à capturer un instant de lueur plus brute, plus sauvage justement. Il m’a fallu détourner volontairement son attention et appuyer sur le bouton promptement ! Je mesure d’autant plus les contraintes des photographes de sujets animés, sportifs notamment.
Quid d’économies festives quand les rares réjouissances résident précisément dans les lumineuses esquisses aux creux des cimes citadines ? Comme promis lors de Bâtiments – bateaux au dessus des eaux, place à quelques photographies d’illuminations scintillantes au crépuscule ou de décorations brillamment nocturnes :
rue d’Orléans – illuminations et décorations de Noël 2020 | photo MDstudio
guirlandes du CIC – illuminations et décorations de Noël 2020 | photo MDstudio
arbre et décorations de Noël – église St Nicolas à Nantes | photo MDstudio