« En avril ne te découvre pas d’un fil ». Surtout ceux des masques barrières !
J’en ai confectionné quelques-uns, comme indiqué dans Fleurs d’intérieur, couture de dure. Je vous épargne les clichés de mes créations, un thème photographique qui ne manque certainement de s’épanouir sur la toile ces derniers temps. Merci à l’Afnor pour son document publié fin mars et à l’auteure de « la couture pour les gourdes » qui m’ont vraiment aidée dans la réalisation. Les tutoriels divers fleurissaient de toute part et, bien que je plussoie à la diversité des méthodes, j’avais personnellement quelques doutes sur la marche à suivre.
Place à une image consécutive aux rapports belliqueux avec la machine à coudre et le 100% coton en tissus ou en fils – j’ignore qui d’elle ou moi a vaincu l’autre ! Finalement, nous avons réussi à faire connaissance, à cohabiter et à nous entraider. Voici donc un amas de chutes colorées, entrelacs de tentacules biseautées, et autres appendices bigarrés :
Même si j’en avais eu l’occasion, je me serais refusée à acheter de nouveaux masques synthétiques, que ce soit pour des raisons sanitaires et civiques (toutes les personnes et professionnels exposés) d’une part, et écologiques d’autre part – la question du recyclage se pose toujours et côté pollution, déforestation et amenuisement de l’habitat naturel, on a déjà fait très fort. Inutile d’en rajouter dans la mesure du possible.
Depuis, les merceries ont ré-ouvert au public, en drive puis en présentiel et il aurait été plus facile de confectionner ces masques si j’avais attendu fin avril. Certain.e.s d’entre-vous connaissent peut-être déjà la ruée vers la popeline, la cretonne ou la toile à drap…
…Le coton : le nouvel or du moment (surtout quand le baril de pétrole se vend en négatif) !