L’eau n’oublie jamais les endroits qu’elle a jalonnés. Et les courants se souviennent des endroits qu’ils ont sillonnés. Le vent se rappelle ses courses folles au grès des eaux liquides ou gelées. Et sa brise n’abandonne pas la place, caressant la goudronnée surface :
Les plantes ploient sous la brise – halètement de la ville, effluve de pétrole mêlée aux soupirs du fleuve tranquille. Elles offrent une note de végétal dans un ensemble minéral, un souple mouvement curviligne qui allège la rectitude architecturale.