Encore une année singulière pour les enseignants et apprenants. Mais avant de s’assoir au bureau ou au banc… Entre la chaussée et l’accotement, le cycliste suit ici une parallèle à l’axe piétonnier. Sur le bitume granulé en dur comme sur l’asphalte lissé et sûr, chaque humain y a sa place ; pour emprunter le bon chemin, écoliers ou salariés, suivez la trace :
Sûr pour ce chemin adapté à nos roues et créé à nos pas, assurés ou rassurés peut-être par la perspective enseignée ; vers l’avant, l’avenir et à l’arrière, le passé. Pour les autres animaux, point de parcours excepté dans les airs.
Ce cliché est aussi un clin d’œil complémentaire au one-shot anecdote En juin avancer bon train 😉 De là à photographier toute la signalétique au sol de la sécurité routière et passagère…
Changeons alors de sol et allons sur l’eau ! Pour emprunter un autre véhicule, toujours à roues, avec un plan – séquence sur la progression d’une péniche, sur la Loire à Nantes :
Une séquence de métaphore, où le ponton du navire se dirige vers le prochain pont (masqué sur le premier plan mais dévoilé aux plans 2, 3 et 4), un horizon d’optimisme où le pont représente le passage entre deux environnements. Mais aussi une interrogation (scolaire comme théorique) : la péniche avance vers la gauche de l’image, une direction qu’en Occident, on désigne comme le passé. Or l’enseignement porte bien sur le passé : composé, imparfait ou plus-que-parfait, entre la conjugaison et le discours rapporté sur la gloire d’historiques victoires – même si cet apprentissage du passé est sensé nous porter vers le futur. Un futur simple, conditionnel ou aléatoire avec tirage sans remise ?
1 thoughts on “Rentrée des classes sans impasses”
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