Bâtiments Bateaux au-dessus des eaux

Les lumières des habitations annoncent les prochaines illuminations. En attendant ces brillantes et urbaines décorations, à l’approche de l’hiver, les arbres à feuille caduque dévoilent les arrières-plans et souvent allègent les compositions. Ici un cliché en fin d’après-midi, où la nature s’efface au profit d’une architecture inspirée de l’endroit* :

Canal Saint Félix, bateaux-bâtiments, Nantes novembre 2020 | photo MDstudio

*Cet endroit est la rive opposée au précédent cliché Bleu automnal, novembre au canal – simplement photographié un autre soir, un peu plus tard. Et si ces hautes résidences trônent de plein pied, elles sembler chercher à imiter leurs plus flottantes consœurs, en contre-bas, à quai et catways amarrées.

Une optique plus onirique dans ce cliché, que j’avais déjà expérimentée à gros traits sur le même bassin :

Bleu automnal, novembre au canal…

… Pour une rive fraîchement photographiée qui étincelle à l’heure dorée :

Canal Saint Félix en fin d'après-midi, bleu automnal et golden hours | photo MDstudio
Vue panoramique de la rive Est du Canal Saint Félix ; photographie de fin d’après-midi, novembre 2020 à Nantes | photo MDstudio

L’occasion de revenir à des sujets plus éloignés, avec des composition d’ensemble… Et de tester le traitement avec Adobe LightRoom. Autre remarque : si les branches sombres à droite de la photographie semblent dénudées, j’étais surprise de constater nombres de bourgeons et de fleurs écloses dans le quartier.

Je vous souhaite un « bon allègement de confinement » pour ceux qui en profitent à bon escient !

Couleurs de l’automne : bambou sacré !

A l’ombre du reconfinement, je partage brièvement quelques photographies d’un nouvel arrivé au balcon : un arbuste aux couleurs de l’automne, chatoyant même sans soleil :

bambou sacré & feuillage chatoyant | photo MDstudio
bambou sacré & feuillage chatoyant | photo MDstudio

Ce « Nandina » dispose d’un feuillage persistant qui change au fil des saisons. Ici il s’agit d’un « Nandina Fire Power », l’une des deux seules espèces rustiques à pouvoir s’acclimater d’un balcon orienté soleil mi-ombre :

 

Bien que blanchi par l’eau calcaire (puis par le solvant de la rénovation de façade effectué sans préambule), il s’accroche et profite de son rempotage :

bambou sacré & eau calcaire | photo MDstudio
bambou sacré & eau calcaire | photo MDstudio

Espérons qu’avec de bons soins, il survivra aux tourments et aux bourrasques du moment – une métaphore appliquée à tous ceux qui montent au front dans cette période difficile…

Raisin d’Amérique & Golden Hours

Aux grappes gonflées à la fin de l’été, suite des photographies de septembre en Loire et vert rosé – où l’automne coloré s’adonne :

Raisin d'Amérique : baies au coucher du soleil | photo MDstudio
Raisin d’Amérique : baies au coucher du soleil | photo MDstudio
Raisin d'Amérique sur les berges au coucher du soleil | photo MDstudio
Raisin d’Amérique sur les berges au coucher du soleil | photo MDstudio
Raisin d'Amérique en gros plan & golden hours | photo MDstudio
Raisin d’Amérique en gros plan & golden hours | photo MDstudio
Raisin d'Amérique : grappe les berges au coucher du soleil | photo MDstudio
Raisin d’Amérique : grappe les berges au coucher du soleil | photo MDstudio

Dernier dimanche d’octobre, le rdv mensuel des photogaphies « one shot anecdote » !

Ma rue en fleurs : une belle initiative !

Par définition, « ma rue en fleurs » est exactement le sujet qui m’anime dans « ville de nature, nature en ville » sur MDstudio :

affiche pour "ma rue en fleurs" en 2020 à Nantes
affiche pour « ma rue en fleurs » en 2020 à Nantes

Le ciel se parait de cyan mais j’ai volontairement passé la photographie en noir et blanc – excepté le haut de l’affiche. Uniquement pour valoriser les notes de couleurs végétales qui orneront je l’espère davantage de rues et de ruelles bitumées ! Il s’agit ici d’une initiative que j’apprécie particulièrement et dont j’avais déjà publié quelques clichés de mon quartier.

Pour participer à « Ma rue en fleurs » à Nantes*, rendez-vous sur le site des jardins de Nantes ou sur le site de Nantes Métropole pour savoir où retirer vos kits de graines gratuits ainsi que les modalités de plantation et d’entretien : )


* Selon les villes, la démarche diffère sensiblement – celle de Bordeaux et de Mulhouse par exemple demande une petite préparation administrative. Vous trouverez aussi des adaptations locales dans les métropoles proches des « grandes » villes.

Loire en vert Rosé

Jeu de mot pour ce « Raisin d’Amérique » photographié en cette fin septembre sur les bords de Loire à Nantes – ici trois stades de développement pour les grappes rappelant injustement le raisin* attribué à ce « Teinturier » ou « faux vin » :

Émeraude, ébène et magenta s'associent pour ce Phytolacca americana | photo MDstudio
Émeraude, ébène et magenta s’associent pour ce Phytolacca americana | photo MDstudio

*Car Phytolacca americana est là encore, une plante toxique pour les hommes comme pour les animaux. Si vous voulez voir une « vraie » grappe de raisin, comestible, rendez-vous sur Raisin – Raison du vigneron !

Raisin d'Amérique, grappes et feuillage vus de près | photo MDstudio
Raisin d’Amérique, grappes et feuillage vus de près | photo MDstudio

Nouveau cliché au bord de Loire pour une nouvelle espèce à toxicité notoire…

Ce bras de fleuve, sorte de rivage aux bâtiments ceints de verdure, continue d’accueillir les marcheurs et joggeurs en ces verdoyants murs. Y souffle désormais un tendre et vivant murmure, qui annonce au reste, l’automne et ses froides averses.

Je continue ainsi la photographie de plantes et d’arbustes à baies appelées « drupes » – cf. la publication d’hier sur le Cornouiller.

Loire et Cornouiller

Entre deux averses fraîchement distillées, l’ombrelle de Cornouiller s’épanouit sur les rives, baignées des premières journées, de l’automne qui arrive :

Corymbe de Cornouiller sanguin ou Cornus sanguinea | photo MDstudio
Corymbe de Cornouiller sanguin ou Cornus sanguinea | photo MDstudio

Vraisemblablement un cornouiller sanguin. Probablement en raison de son écorce rosée… Ou de ses feuilles rougissantes. Mais je ne suis pas experte – ni ne prétend l’être – d’autant qu’existeraient 30 à 50 espèces dans cette famille :

Feuilles, drupes et corymbe de Cornouiller sanguin | photo MDstudio
Feuilles, drupes et corymbe de Cornouiller sanguin | photo MDstudio

Les baies ou « drupes » du Cornouiller seraient toxiques si ingérées en grande quantité. Ici ses sombres fruits arrondis s’élancent dans un camaïeu qui bruisse, entre les tiges de magenta et de vermillon nuancées, de feuilles chamarrées qui jaunissent ou encore verdissent :

Drupes et corymbe de Cornouiller sanguin sous la pluie | photo MDstudio
Drupes et feuilles de Cornouiller sanguin sous la pluie | photo MDstudio

En y réfléchissant, j’avais certainement déjà photographié cet arbuste en 2017, à un stade plus avancé, dans Sentir l’automne sourdre. La surprise, la beauté, comme la nouveauté se trouvent au pas de la porte pour peu que l’on veuille bien y regarder de plus près !

Séneçon Jacobée au cœur de l’été

On continue avec une plante elle aussi toxique pour les humains comme pour d’autres animaux mais qui constitue la nourriture presque exclusive de certaines chenilles de papillons :

Séneçon Jacobée | photo MDstudio
Séneçon Jacobée en milieu naturel | photo MDstudio | bord de Loire à Nantes

Camaïeu doré pour ces fleurs de Jacobée, attirant les insectes dans la chaleur de l’été :

Séneçon Jacobée | photo MDstudio
Séneçon Jacobée visités par quelques coléoptères | photo MDstudio

Le cliché a été pris en juillet et comme je l’écrivais précédemment dans Loire et Chardons, la rive a été rasée peu après la floraison. De quoi renoncer à quelques espèces de papillons !

Ricinius Communis ou Ricin commun

Camaïeu rosé pour ces fruits de ricin, aux piquantes allures de bogue pigmentée sur fond de verdoyant jardin :

Fruits de Ricinius Communis ou Ricin commun | photo MDstudio
Fruits de Ricinius Communis ou Ricin commun | Jardin Botanique de Bordeaux | photo MDstudio
Fruits de Ricinius Communis ou Ricin commun | photo MDstudio
Fruits de Ricinius Communis ou Ricin commun |  Jardin Botanique de Bordeaux | photo MDstudio

Si la ricine est le poison le plus mortel au monde, l’huile de ricin reste largement utilisée dans les activités humaines… Notamment en tant qu’ornement – l’arbrisseau photographié ici s’épanouit au jardin botanique de Bordeaux :

Ecriteau vieilli : Ricinius Communis ou Ricin commun | photo MDstudio | Jardin Botanique de Bordeaux
Écriteau vieilli : Ricinius Communis ou Ricin commun | photo MDstudio | Jardin Botanique de Bordeaux

Végétalisation au balcon

Ici le confinement s’est vécu sous bâches et échafaudages… Le balcon privé de verdure s’est teinté du son strident des instruments* et baigné d’effluves de lourds dissolvants. Sortir et verdir il était temps : capucines à l’abordage, pucerons dans les parages !

Capucines et Cyprès | végétalisation du balcon | photo MDstudio
Capucines et Cyprès | végétalisation du balcon | photo MDstudio

Le conifère en alcôve de vert est un Cyprès GoldCrest de Toscane, adopté il y a un an et demi – et placé en garderie pendant les travaux* de réfection. Pour l’anecdote, je jette habituellement mon dévolu sur les promenades en bords de Loire, mais elles étaient également proscrites. Le déconfinement a donc d’abord été synonyme de libération et de re-végétalisation du balcon ! Ici, une séquence en deux photographies de Capucines après la pluie :

Capucines et Cyprès | végétalisation du balcon | photo MDstudio
Capucines & floraison : séquence cliché n°1 | végétalisation du balcon | photo MDstudio
Capucines et Cyprès | végétalisation du balcon | photo MDstudio
Capucines & floraison : séquence cliché n°2 | végétalisation du balcon | photo MDstudio

Les capucines sont connues sous l’appellation des « amies du jardinier »… Un vrai nid à pucerons ! Le puceron, une redoutable édile dans cette petite municipalité verdoyante, havre de paix et de prospérité en l’absence de prédateur – comme la coccinelle qui se fait attendre.

* Depuis septembre 2019, les travaux se prolongent et colorent l’environnement sonore : au vibrato des avions et des solos d’hélicos, au trémolo de moteurs et autre crédo de véhicules, les perceuses-visseuses dominent encore cet urbain concerto.