Je suis illustratrice. Je vois la photographie comme un moment de plaisir, un temps d’exercice et une source d’inspiration – voire carrément un outil de travail.
Compilation des photographies présentées en 2020 dans la catégorie « oneshot anecdote » du site.
Où le sujet revient fréquemment mais involontairement sur la toxicité utile voire appréciée, au hasard des pousses, baies et décorations photographiées en milieu naturel comme citadin, à supposer que l’on puisse toujours opposer ces deux environnements déjà bien imbriqués. Ville de Nature, Nature en ville ! Photo MD studio.
J’oscille entre photographie de nature réelle et cliché de nature stylisée. Comme chaque année, j’ai tendance à photographier des vues d’ensemble en automne – hiver et des plans rapprochés au printemps et en été. J’hésite à essentiellement pratiquer le noir et blanc l’année prochaine.
Quid d’économies festives quand les rares réjouissances résident précisément dans les lumineuses esquisses aux creux des cimes citadines ? Comme promis lors de Bâtiments – bateaux au dessus des eaux, place à quelques photographies d’illuminations scintillantes au crépuscule ou de décorations brillamment nocturnes :
rue d’Orléans – illuminations et décorations de Noël 2020 | photo MDstudio
guirlandes du CIC – illuminations et décorations de Noël 2020 | photo MDstudio
arbre et décorations de Noël – église St Nicolas à Nantes | photo MDstudio
Les lumières des habitations annoncent les prochaines illuminations. En attendant ces brillantes et urbaines décorations, à l’approche de l’hiver, les arbres à feuille caduque dévoilent les arrières-plans et souvent allègent les compositions. Ici un cliché en fin d’après-midi, où la nature s’efface au profit d’une architecture inspirée de l’endroit* :
Canal Saint Félix, bateaux-bâtiments, Nantes novembre 2020 | photo MDstudio
*Cet endroit est la rive opposée au précédent cliché Bleu automnal, novembre au canal – simplement photographié un autre soir, un peu plus tard. Et si ces hautes résidences trônent de plein pied, elles sembler chercher à imiter leurs plus flottantes consœurs, en contre-bas, à quai et catways amarrées.
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Une optique plus onirique dans ce cliché, que j’avais déjà expérimentée à gros traits sur le même bassin :
… Pour une rive fraîchement photographiée qui étincelle à l’heure dorée :
Vue panoramique de la rive Est du Canal Saint Félix ; photographie de fin d’après-midi, novembre 2020 à Nantes | photo MDstudio
L’occasion de revenir à des sujets plus éloignés, avec des composition d’ensemble… Et de tester le traitement avec Adobe LightRoom. Autre remarque : si les branches sombres à droite de la photographie semblent dénudées, j’étais surprise de constater nombres de bourgeons et de fleurs écloses dans le quartier.
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Je vous souhaite un « bon allègement de confinement » pour ceux qui en profitent à bon escient !
A l’ombre du reconfinement, je partage brièvement quelques photographies d’un nouvel arrivé au balcon : un arbuste aux couleurs de l’automne, chatoyant même sans soleil :
Ce « Nandina » dispose d’un feuillage persistant qui change au fil des saisons. Ici il s’agit d’un « Nandina Fire Power », l’une des deux seules espèces rustiques à pouvoir s’acclimater d’un balcon orienté soleil mi-ombre :
Bien que blanchi par l’eau calcaire (puis par le solvant de la rénovation de façade effectué sans préambule), il s’accroche et profite de son rempotage :
bambou sacré & eau calcaire | photo MDstudio
Espérons qu’avec de bons soins, il survivra aux tourments et aux bourrasques du moment – une métaphore appliquée à tous ceux qui montent au front dans cette période difficile…
Par définition, « ma rue en fleurs » est exactement le sujet qui m’anime dans « ville de nature, nature en ville » sur MDstudio :
affiche pour « ma rue en fleurs » en 2020 à Nantes
Le ciel se parait de cyan mais j’ai volontairement passé la photographie en noir et blanc – excepté le haut de l’affiche. Uniquement pour valoriser les notes de couleurs végétales qui orneront je l’espère davantage de rues et de ruelles bitumées ! Il s’agit ici d’une initiative que j’apprécie particulièrement et dont j’avais déjà publié quelques clichés de mon quartier.
Pour participer à « Ma rue en fleurs » à Nantes*, rendez-vous sur le site des jardins de Nantes ou sur le site de Nantes Métropole pour savoir où retirer vos kits de graines gratuits ainsi que les modalités de plantation et d’entretien : )
* Selon les villes, la démarche diffère sensiblement – celle de Bordeaux et de Mulhouse par exemple demande une petite préparation administrative. Vous trouverez aussi des adaptations locales dans les métropoles proches des « grandes » villes.
Jeu de mot pour ce « Raisin d’Amérique » photographié en cette fin septembre sur les bords de Loire à Nantes – ici trois stades de développement pour les grappes rappelant injustement le raisin* attribué à ce « Teinturier » ou « faux vin » :
Émeraude, ébène et magenta s’associent pour ce Phytolacca americana | photo MDstudio
*Car Phytolacca americana est là encore, une plante toxique pour les hommes comme pour les animaux. Si vous voulez voir une « vraie » grappe de raisin, comestible, rendez-vous sur Raisin – Raison du vigneron !
Raisin d’Amérique, grappes et feuillage vus de près | photo MDstudio
Nouveau cliché au bord de Loire pour une nouvelle espèce à toxicité notoire…
Ce bras de fleuve, sorte de rivage aux bâtiments ceints de verdure, continue d’accueillir les marcheurs et joggeurs en ces verdoyants murs. Y souffle désormais un tendre et vivant murmure, qui annonce au reste, l’automne et ses froides averses.
Je continue ainsi la photographie de plantes et d’arbustes à baies appelées « drupes » – cf. la publication d’hier sur le Cornouiller.
Entre deux averses fraîchement distillées, l’ombrelle de Cornouiller s’épanouit sur les rives, baignées des premières journées, de l’automne qui arrive :
Corymbe de Cornouiller sanguin ou Cornus sanguinea | photo MDstudio
Vraisemblablement un cornouiller sanguin. Probablement en raison de son écorce rosée… Ou de ses feuilles rougissantes. Mais je ne suis pas experte – ni ne prétend l’être – d’autant qu’existeraient 30 à 50 espèces dans cette famille :
Feuilles, drupes et corymbe de Cornouiller sanguin | photo MDstudio
Les baies ou « drupes » du Cornouiller seraient toxiques si ingérées en grande quantité. Ici ses sombres fruits arrondis s’élancent dans un camaïeu qui bruisse, entre les tiges de magenta et de vermillon nuancées, de feuilles chamarrées qui jaunissent ou encore verdissent :
Drupes et feuilles de Cornouiller sanguin sous la pluie | photo MDstudio
En y réfléchissant, j’avais certainement déjà photographié cet arbuste en 2017, à un stade plus avancé, dans Sentir l’automne sourdre. La surprise, la beauté, comme la nouveauté se trouvent au pas de la porte pour peu que l’on veuille bien y regarder de plus près !