Aigrette plumeuse et généreuse pour des akènes à la taille vertigineuse !
Un air de garrigue méditerranéenne, et pourtant sur les berges Nantaises, que l’on s’y méprenne ! C’est un vrai plaisir ces derniers mois que de retrouver une ambiance plus naturelle sur le bras de la Madeleine : les fleurs et plantes indigènes*1 s’épanouissent sur le talus, pour une verte enclave accompagné d’un feuillage plus dense et qui, enfin, offre une vraie séparation avec la chaussée bruyante. Un changement que personnellement je préfère aux bâches plastiques, une reconstitution naturelle qui étoffent les arbres chenus plantés précédemment. Les parfums et les couleurs étonnent de leur variété. Je vois de nouveau quelques insectes dont quelques rares abeilles sauvages et des papillons. Difficile de choisir quoi photographier !
Ces akènes m’ont interpellés car leur groupe est aussi grand que ma main ! Donc une fois n’est pas coutume, je renoue exceptionnellement*2 avec une courte vidéo des akènes bercés par le vent, avant qu’ils ne s’élancent dans une danse aérienne digne d’un parapente :
*1Indigènes ou locales même si j’ai parfois quelques doutes comme ici : un salsifis des prés, un énorme pissenlit ou une plante du midi ? Après recherches, j’ai trouvé deux correspondances entre le Podospermum laciniatum et le Tragopogon pratensis.
*2Contrairement à la vidéo précédente, réalisée juste avant que soit rasée l’intégralité des plantes naturelles (ronces exceptées) dans Loire et Chardons ! Un élagage, plutôt qu’un drastique débroussaillage, suffit parfois à ménager le chemin des humains dans celui de la végétation en milieu urbain. 😉