Muguet impatient et ciel changeant pour des clochettes qui bientôt sonnent le déconfinement, dans l’attente d’un air libre qui déjà se trouve amélioré, moins pollué – à défaut d’être par les humains accaparé.
Cliché rapporté de mes archives, où le muguet symbolise les personnes confinées, et le ciel les mesures sanitaires :
Photographie puisée dans les clichés de 2018, pas de sortie aujourd’hui ni de don familial en raison de la situation !
L’occasion de repriser chaussettes & vêtements d’hiver, torchons et autres confections. La nature se retrouve ici encore non photographiée, mais esquissée par le truchement d’un tissu imprimé :
Si le mauve est la couleur de fin de deuil en occident, traditionnellement portée après le noir, peut-être faut-il y voir une métaphore du deuil sur le « monde d’avant » ? Cette période particulière n’est pourtant pas le premier indicateur des changements opérés depuis l’industrialisation à la fin du 18ème siècle avec les densités de pollution comme de population qui s’opèrent. Et plus proche de nous, le décrochage des températures observé dès les années 1950. J’en reviens à nos affaires bassement pragmatiques, parlant de température, voici le contenu de la pochette :
Lasse de nettoyer au mieux mes deux masques synthétiques, je scrute à présent les taies d’oreiller qui pourraient se voir sacrifier sur l’autel du masque artisanal, pour un civique bal à défaut d’une soirée endiablée. Tous les magasins sont fermés, je vais devoir improviser, notamment en matière d’élastiques. Allez ! Élasticité rime avec souplesse, vive la créativité.
Sur ce, je m’en retourne apprivoiser la machine à coudre, qui, par un curieux mélange entre heureuse opportunité et malencontreuse nécessité, m’a été prêtée juste avant le confinement.
Peu de sorties pour moi côté photographies, que ce soit en bords de Loire, d’Erdre ou dans les parcs. Aussi je reviens ce mois-ci aux allégories de la nature en ville, avec l’œuvre « Aurelia Tactotrope » réalisée par l’artiste Patrick Corillon :
Tendrement elle enserre un panneau publicitaire, pour aux passants diffuser une information particulière :
A l’instar d’une « vraie » publicité, l’affiche définit au recto la création comme une espèce végétale à part entière, ainsi que la démarche artistique de l’auteur, Patrick Corillon ; quant au verso, y sont graphiquement représentés les différents stimuli sensoriels perçus par Aurélia Tactotrope lors des différentes saisons : chocs, odeurs, sons et couleurs.
Par certains côtés, ses entrelacs de branches me rappellent les pieds de vigne de mon enfance girondine :
Comment marier nature en ville et ville de nature, un thème toujours d’actualité.
Premier article photographique de l’année avec, une fois encore, un cliché sur la nature en intérieur représentée !
Instant figé pour une pause colorée, où quelques pétales de cerisier, bercés par une brise suggérée, s’invitent par l’image et la pensée :
Bourrasques glacées à la sonorité de ténor, froidure de Janvier pour l’hémisphère nord, où l’on apprécie de se réchauffer tranquillement et simplement :
Au passage, le « buisson rouge » ou Rooibos, ne contient pas de théine / caféine et provient d’Afrique du Sud. Tandis que les boîtes sont, elles, bien d’inspiration Japonaise. Finalement, une photographie dont le bilan carbone laisse un goût mitigé.
Je termine cette fin d’année avec une mise en abîme de mes carnets de croquis :
Un petit moment du quotidien que ces feuilles éparpillées dans cette sphère rutilante, surfaces à la fois reflétées et déformées par cette bille étincelante, piquetées et colorées en une boule toute brillante… Bref, les rimes surannées me hantent pour un badin carnet d’aquarelle, le tout vu par une ordinaire décoration de Noël – au sapin souvent destinée mais qui parfois égaye une alcôve lambrissée :
Rimes et ritournelles mises à part, je souhaite simplement faire un pont entre notre humaine affection pour les représentations de la nature (la boule de Noël comme boule de houx) et mon plaisir de dessinatrice, « reflet de carnet », vu par le prisme d’une situation familière, somme toute raccord à ce site.
Sur ce, je vous souhaite de très agréables fêtes de fin et de nouvelle année !
En suivant la ligne verte, l’on découvre en levant la tête :
Ces nids d’hirondelles étaient présents un peu partout dans la ville de Nantes et ces créations émanent de Tadashi Kawamata. Un Art dans et pour l’espace public qui s’apprécie de loin ou se visite de plein pied, comme le Belvédère de l’Hermitage à la Butte Sainte Anne – dont voici une vue prise depuis la passerelle avancée sur la Loire, soutenue par la falaise de la Carrière Misery :
Ces œuvres et leurs paysages urbains ou végétaux se trouvent redécouverts et faisaient l’objet du Voyage à Nantes jusqu’au 1er septembre. Donc je suis dans le ton pour une photographie de fin d’été ce mois-ci !
… Un massif de fleurs de la passion – ici occupé par deux pollinisateurs affairés dans la saison !
Appelée aussi passiflore officinale, cette fleur tire son nom de cœur non pas de l’affriolante chanson « les fruits de la passion » mais parce que certains y voient la couronne d’épines et les clous de la passion :
Parce que j’ai déjà photographié et publié des photographies de cerisiers en fleurs, voici le fruit du végétal (et humain) labeur :
Exceptées avec la lumière de la théière et variation de lumières sur une théière, rarement j’ai posté ici des clichés lié à l’alimentaire ou au culinaire – en photographies, je préfère la contemplation à la dégustation. Pourtant, la nature en ville passe aussi par l’intérieur des habitations, avec ses plantes décoratives ou aromatiques, les légumes, les épices et … Les fruits de saison.