En bord de Loire, un scarabée à la carapace irisée comme un miroir :

ONE SHOT ANECDOTE
Photographie régulièrement accompagnée d’un petit texte de circonstance, tiré du sujet, du lieu, de l’intention.
Mes oneshots sont des prises de vue solitaires, n’appartenant pas à une série complète, bien que donnant parfois une idée de série à approfondir. Ces photographies sont aussi bien des mémos d’ambiance, de repérage, de situations, que des sources d’inspiration pour le dessin. Et bien souvent, il s’agit de la « photographie du mois » !
En bord de Loire, un scarabée à la carapace irisée comme un miroir :
En approfondissant les expérimentations d’hier…
J’aime beaucoup le contraste entre ce vert sapin et le vermillon rouille. Même si cette nuance de vert n’a ici rien à faire.
D’où le titre !
Où l’on retrouve le précédent pensionnaire avec trois autres compagnons :
L’eau semble de départir de toute couleur et empreinte des teintes de vert, de bleu et d’ocre à son environnement immédiat. Seules les stries formées par les perturbations en surface et le flou des roches en dessous nous indique qu’il y a de l’eau.
Par ce temps, le lac paraît bien opaque et on peine à déterminer sa profondeur. Mais on est vide absorbé par la contemplation des ondes concentriques, ces gouttes de pluie qui créent, continuellement, imperturbablement, ces cercles épars, calmes et aléatoires. Un tableau en perpétuel mouvement !
Ciel gris rime avec jour de pluie. L’eau sombre porte littéralement cette carpe toutes nageoires dépliées. On ne sait si elle affleure la surface mais une petite bulle proche de son œil gauche nous met sur la voie…
Bon 1er avril !
Photographie de fin février en bord de Loire : l’héliport du CHU. Ses vitres reflètent tantôt le ciel et le fleuve, heures de vie et minutes de réflexion qui ensemble, s’écoulent. Hélico jaune, en route vers le ciel bleu !
Vue sur une cité en hiver – il est 11h00, Paris est bien éveillée ! Vestiges de brume nocturne ou brouillard diurne, le regard est rapidement happé par l’ombre portée des nuages haut placés :
Les sillons de pousses gelées ont depuis longtemps laissé l’espace aux grands boulevards et aux places ; quoi que cette vue depuis la Tour Montparnasse offre une vue tranquille sur les fourmis automobiles et les termitières qui culminent.
Tour Eiffel aux pieds ombragés, elle se tient droite et brillante dans ce ciel matinal. Ses rouages cuivrés accompagnent vers le sommet un bleu de gris-mauve satiné. Mon zoom vue de loin ne lui rend pas honneur, hélas ! Surtout à un moment où la lumière cillante entre les boulevards prête encore la couleur des ombres portées à la végétation hivernale.
Beaucoup de teintes complémentaires dans ce cliché (dans les deux sens du terme) : orange pour la tour et bleu pour le ciel, jaune pour les immeubles alentours et violet pour les ombres.
… Plongée sur un quartier parisien. Rien à voir avec un homme en pullover, il s’agit d’un hôtel – et son design contraste avec les édifices alentours :
Peu de place pour la végétation dans ce coin citadin, excepté deux petites zones herbacées ! Mais on devine la perspective atmosphérique des paysages dans le lointain.
Beaucoup de douceurs dans les couleurs ; j’avoue avoir retravaillé un peu cette photographie et les suivantes, afin de restituer l’ambiance du moment et la sensation que j’en avais, si haut perchée.
En ces jours gelés, quoi de mieux qu’un peu d’activité et une boisson pour se réchauffer ! Je ne photographie que rarement les éléments du quotidien – ce n’est pas l’objet de ce site – mais j’avoue avoir été séduite par les reflets bleutés de l’extérieur (en haut du cliché), en réponse aux teintes chaudes de jaunes-orangés vers l’intérieur (en bas du cliché). Le froid de la baie vitrée versus la chaleur de la boutique / du bois / du café !
Avec le petit dessin d’arbre entouré de neige… C’est de la crème boréale : )