Cerises de mai

Parce que j’ai déjà photographié et publié des photographies de cerisiers en fleurs, voici le fruit du végétal (et humain) labeur :

Cerises du Bordelais de mai | photographie MDstudio
Cerises du Bordelais de mai | photographie MDstudio

Exceptées avec la lumière de la théière et variation de lumières sur une théière, rarement j’ai posté ici des clichés lié à l’alimentaire ou au culinaire – en photographies, je préfère la contemplation à la dégustation. Pourtant, la nature en ville passe aussi par l’intérieur des habitations, avec ses plantes décoratives ou aromatiques, les légumes, les épices et … Les fruits de saison.

Vieilles roses de mai

« Allons voir si la rose »… Depuis quelques jours éclose :

Vieilles roses du Bordelais | photographie MDstudio
Vieilles roses du Bordelais | photographie MDstudio

Une fois n’est pas coutume, j’empreinte le début de cet article à un poème de Ronsard. Sans doute parce que ces roses pourpres et dorées viennent d’un jardin particulier, dans le Bordelais, et que j’en ai senti le parfum dès l’enfance – or le poète nous dit de profiter de notre jeunesse avant qu’elle ne se fane – donc justement, profitons du présent, même lorsqu’il nous rappelle le passé.

Muguet torsadé de mai

Un bouquet en chiffonnade ondulée, un écrin de stries feuilletées pour ce nouveau brin de muguet :

Muguet, feuilles & clochettes | photographie MDstudio
Muguet, feuilles & clochettes | photographie MDstudio

Un muguet Gétignois né du sable où je jouais enfant ! Blanches les clochettes tintinnabulant…

Pétales et bourgeon, Camélia du Japon

Je parle essentiellement de nature en ville, synonyme de végétation en extérieur ; heureusement, plantes et fleurs égayent aussi nos intérieurs :

Pétales de Camélia du Japon | photographie MDstudio
Pétales et bourgeon, Camélia du Japon | photographie MDstudio

Ici il s’agit d’un bourgeon de Camélia entouré de pétales, tombé alors que je change l’eau du vase quotidiennement et rafraîchis les tiges presque aussi souvent. Le Camélia, comme d’autres fleurs* ou arbustes, est fragile une fois déraciné… Mais je n’allais pas refuser ce cadeau d’un jardin Bordelais !

*Pas tant que le Coquelicot, qui flétrit très rapidement une fois coupé.

Les pétales sont comme les projets réalisés, éclos et mûris ; le bourgeon pourrait symboliser les projets inachevés, formés puis tombés sans avoir pu éclore. Dans les deux cas, leurs présence au sol permet à la tige de se reconstituer et ces vestiges forment le terreau pour de nouveaux projets à venir ! Même si sur cette photo, le bois est peu propice à la décomposition, bien sûr. Juste une image.

Floraison sur le ponton !

Le printemps est arrivé sur le pont Tbilissi. Au programme, ailleurs comme ici : floraison parfois plutôt tôt que de raison, dans une série d’éclosions parsemées de senteurs. Déjà hautes en couleurs, les vertes feuilles attendent les insectes et les curieux, les doux rêveurs et les affairés butineurs. Photographies de fleurs, boutons, pétales et bourgeons !

En tiges ou en buissons, tantôt elles regardent les passants, tantôt se tournent vers le ciel. Elles bruissent tranquillement au vent, immisçant entre les pots d’échappements un subtile parfum de printemps. Elles s’épanouissent au soleil, distillant l’or, l’émeraude, l’albâtre ou le vermeil…

Forsythia sur le pont Tbilissi | Nantes | photographie | MDstudio
Forsythia sur le pont Tbilissi | Nantes | photographie MDstudio
pousse de ronce aussi émeraude qu’écarlate
Viorme sur le pont Tbilissi | Nantes | photographie | MDstudio
Peut-être un Viburnum prunifolium (viorne à feuille de prunier) ou Viorne mancienne ?

 

Photographies prises tôt le matin, où la fraîcheur peint nos pommettes de rougeurs comme nos mollets que la ronce taquine – et où les fleurs bordent la lisière de nos pas pressés sur la chaussée ensommeillée, silencieux décor d’une sonore animation citadine.

Ou le doux plaisir d’une ville fleurie et l’intérêt des bas-côtés végétalisés.

Magnolia bleuté de Février

Radieuse journée que cet hiver 2019 ! Les magnolias Nantais sont déjà éclos :

photographie de magnolia sur le cours John Kennedy à Nantes

Là où s’écoulait les flots du canal Saint-Félix, courent aujourd’hui sur le sol pavé les piétons et les tramways – dont on discerne le trait sur le cliché. Toutefois le vent n’a point oublié son trajet d’antan et souffle à cet endroit encore d’une curieuse façon – un air du large qui souvent me rappelle la traversée d’un pont.

Lignes ferroviaires sur bleu d’hiver

Janvier et trajets ferroviaires pour un jeu de crêtes entrelacées et de lignes caténaires !

Suivant l’angle de vue, les droites lignes d’alimentation forment des axes de tension variables… Qui tantôt frôlent, s’éloignent ou épousent les cimes arborées et indémaillables :

lignes d’alimentation électriques vue en parallèle
lignes d’alimentation électriques sous un autre angle

Photographies prises côté ouest vers la gare de Nantes. Le système électrique au premier plan contraste par sa rectitude et sa simplicité avec les branches torsadées et éclectiques en arrière-plan : simplicité versus foisonnement, création humaine rectiligne pour les câbles, intervention humaine maîtrisée pour la taille des arbres.

Ces éléments restent immobiles et pourtant suggèrent un invisible mouvement – respiration pour les arbres, transmission pour les câbles… Que seuls matérialisent, quelques instants, les trains et leurs passagers. Ce ballet de trajectoires, où le métal dessine le végétal, me séduit toujours d’autant qu’il en ressort des lignes de forces. Juste pour la composition, très graphique ce mois-ci !